En cas de séparation des parents, le droit de visite et d'hébergement
peut être fixé par le juge aux affaires familiales ou, dans d'autres cas, par un accord entre les parents. Ce droit s'adresse au parent qui ne bénéficie pas de la garde des enfants. Il permet de recevoir chez soi les enfants en fin de semaine (généralement 1 week-end sur 2) et pendant la moitié des vacances solaires. Dans les cas particuliers, le juge ou les parents ensemble peuvent en décider autrement.
Le droit de visite et d'hébergement concerne aussi bien les couples mariés en instance de divorce que les couples non mariés qui se séparent.
Le droit de visite et d’hébergement peut être fixé suite à un accord commun des parents
(celui-ci désigne le nombre de week-ends au cours desquels le parent titulaire pourra recevoir l'enfant). Dans ce cas, les conditions de visite doivent être mentionnées dans une convention parentale, signée par les deux parents.
En cas de désaccord, c'est le juge aux affaires familiales, via une ordonnance, qui fixe le lieu de résidence des enfants et les conditions de visite et d’hébergement.
Le droit de visite et d’hébergement ne peut pas être refusé, sauf pour des motifs graves ou dans l'intérêt de l'enfant (Code civil, article 373-2-1, alinéa 2).